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                                                   PASSION ET SAUVEGARDE DU PATRIMOINE 

                                                   DE  L'ÉCLAIRAGE PUBLIC 

 

L'ÉVOLUTION DE L'ÉCLAIRAGE

 

Découvrez l'évolution des lanternes d'éclairage public et les différents domaines d'application.

 

Découvrez également les différentes lampes et sources lumineuses du début de l'éclairage à aujourd'hui.

 

 

 

 

 Les chandelles - 1667

 

Les premiers pas de l'éclairage public en France.

Lanternes suspendues avec des chandelles au dessus des rues et à chaque extrémités.

Allumage par des riverains désignés par les autorités, par quartiers.

 

 

 

 

 Le Gaz - 1816

 

Arrivée des premières lanternes au Gaz à Paris.

L'allumage et l'extinction était réalisé par des "allumeurs de réverbères" qui étaient

munis d'une combinaison spécifique.

 

  • L'allumage à la perche : Une petite tirette avec un emplacement pour insérer la perche était parfois présent dans la lanterne. 

 

  • L'allumage en direct : Un support sur le réverbère, près de la lanterne permettait de poser une échelle afin d'allumer directement la lanterne.

 

Au bas des réverbères se trouve une porte abritant un robinet d'ouverture et de

fermeture du Gaz, évitant ainsi à l'allumeur d'éviter d'aller à la lanterne pour l'éteindre.

 

 L'huile - 1766

 

Remplacement progressive des chandelles par des lanternes à huile.

Apparition des premiers réverbères (poteaux). 

 L'éclairage électrique - 1878

 

En 1878 arrive l'éclairage électrique avec les lampes à Arc et quelques années plus tard, les lampes à incandescence. Une vrai révolution pour l'exposition universelle.

 Les lampes à incandescence - 1878

 

Cette lampe est clairement inscrite dans l'histoire de l'éclairage public.

Elle est également devenue omniprésente dans les habitations.

 

En 2007, les lanternes de la place de la Concorde à Paris

en étaient encore pourvues.

 

 Les tubes fluorescents - 19

 

Les tubes fluorescents étaient répandus dans les années

50. Conso faible, facilité d'entretien, certains sont encore

en service.

 

Les tubes sont souvent utilisés pour les tunnels et passages souterrains.

 Les lampes à décharges - Vapeur de Mercure (HPL, BF) 1960

 

Les lampes à vapeur de Mercure étaient omniprésentes en éclairage public.

On les nomme parfois Ballons fluorescents. Elle était vendue comme lampe

économique au début des années 70.

 

RENDU LUMINEUX : Blanc

 Les lampes à décharges - Vapeur de Sodium BP (SBP, SOX) 1960

 

Les lampes à vapeur de Sodium Basse Pression sont discrètes en

France. Elles sont généralement utilisées pour les tunnels, autoroutes et

les zones industrielles. Leur longue vie limite ainsi les interventions et leur

consommation et faible, mais la couleur n'est pas des plus confortable.

RENDU LUMINEUX : Orange foncé

 Les lampes à décharges - Iodures (CDO, CDM, CPO) 2000

 

Les lampes à Iodures sont commercialisées comme rétrofit des Sodium.

Elles offrent une lumière plus agréable. L'inconvéniant est que ces lampes

mettent du temps avant de refroidir et de pouvoir se remettre en marche

lors d'une courte coupure.

RENDU LUMINEUX : blanc chaud ou froid

 Les lampes à décharges - Vapeur de Sodium HP (SHP, SON)   1970

 

Les lampes à vapeur de Sodium Haute Pression étaient

omniprésentes en éclairage public.

Elles peuvent être tubulaires ou en ballons fluorescents.

 

RENDU LUMINEUX : Jaune orangé

 Les LED (Diodes Electro Luminescentes) - 2010

 

Les LED sont en pleine expansion depuis quelques années et remplace l'intégralité des sources

citées si dessus.

Elles offrent de nombreux avantages comme la faible consommation qui divise considérablement

les factures, ou la possibilité de programmer des abaissements de puissances.

 

Aujourd'hui, une lampe de 150 W SODIUM peut-être remplacée par une lanterne 73 W

= consommation / 2

 

Différentes solutions existent actuellement :

  • Pose d'une nouvelle lanterne LED en remplacement de l'ancienne.
  • Intégration d'un kit "Rétrofit" dans une lanterne équipée auparavant de lampes à décharge en supprimant l'ancien système (photo 1)
  • Utilisation d'une lampe LED 230V en direct que l'on visse sur la douille d'une lanterne existante (photo 2)

 

 

  • Photo 1 : Lanterne PHILIPS - IRIDIUM 10 équipée d'abord d'une lampe à décharge puis équipée du kit rétrofit spécifique à l'IRIDIUM.

 

  • Photo 2 : Lanterne PHILIPS - ROISSY R 11 équipée d'abord d'une lampe à décharge puis équipée d'une lampe LED standard.

L'ÉVOLUTION DES LANTERNES

 

Il existe de très nombreuses lanternes en éclairage public et une nouvelle fois on peut facilement retracer l'historique de ces dernières.

 

On peut découper l'éclairage public en différentes catégories :

 

  • l'éclairage résidentiel

 

  • l'éclairage routier

 

  • l'éclairage de style

 

  • l'éclairage architectural

 

  • l'éclairage par projecteurs

 

  • l'éclairage indirect

 

 

 Des formes évolutives...

 

 

L'éclairage public étant peu développé avant les années 70, il existait peu de gammes de lanternes et la

vente semblait principalement se faire sur de l'éclairage faible puissance pour l'éclairage des parcs,

jardins publics, places ou encore cheminements piétons.

 

Il existait de nombreux fabricants locaux étant donné que les transports n'étaient pas aussi importants

qu'à ce jour (Exemples ci-dessous).

 

  • PROJÉLUX : fabricant basé sur l'agglomération Lyonnaise et racheté par MAZDA-ECLAIRAGE au

                             courant des années 70.

 

  • LUMIÈRES DE FRANCE : fabricant basé près d'Avignon et toujours indépendant.

  

 

 

 

 

 

À partir de la fin des années 60, les villes s'agrandissent et de nouveaux axes routiers sortent de terre.

 

L'occasion de concevoir de nouvelles lanternes aux formes diversespouvant s'adapter à chaque milieu. 

 

On retrouvait principalement des lanternes en aluminium appelées plus communément "les gamelles".

 

Viennent ensuite, les capots en fibres de verre pour assurer une solidité de ces derniers mais

l'inconvénient est que la mousse végétale trouve son confort sur ces fibres et les lanternes s'encrassent 

rapidement.

 

 

 

 

 

 

 

À cette époque, l'éclairage public était une touche importante dans la beauté de l'urbanisme et ce fût

l'occasion de tester certaines choses comme des bouquets de boules blanches où l'on pouvait en trouver

parfois 5 ou plus sur un même support.

 

On pouvait parler de la folie des grandeurs. Il y avait également des lanternes très volumineuses et 

certaines pouvaient accueillir deux lampes de fortes puissances.

 

      

 

 

 

Les années 80-90 ont été mouvementées, le matériels vieillissant commence à être remplacé puis l'usage du plastique pour les

capots arrive. Il est moins coûteux et moins salissant sans fibres de verre.

 

C'est aussi l'occasion de mettre de la couleur sur nos lanternes afin des les personnaliser aux couleurs des villes.

 

Certains modèles permettaient d'intégrer une lampe supplémentaire de basse puissance pour rendre le dôme ou le capot lumineux.

(voir la flèche sur la photo ci-contre montrant la douille secondaire).

 

C'est notamment le cas des lanternes ROISSY de Philips qui ont aussi eu une fonction de balisage pour les voies et parkings de

l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle.

 

     

 Autres spécificités

 

 

Il y a certains cas spécifiques que l'on retrouve notamment en éclairage public.

 

  • L'ÉCLAIRAGE EN BI-PUISSANCE

 

L'éclairage bi-puissance est un système assez ancien qui consiste à l'usage de deux lampes pour une même lanterne.

 

Cela permet d'atteindre la puissance d'éclairage nécessaire et au delà d'une certaines heure où la fréquentation n'est plus aussi

importante, une des deux lampes se coupe, divisant alors par deux la puissance et réduire ainsi la consommation.

 

Parfois, il était nécessaire d'utiliser deux lanternes dans l'impossibilité d'intégrer deux lampes dans certains modèles.

 

Ce dispositif a été principalement utilisé sur de grands axes voir des rocades et périphériques.

La ville de Cholet en a fait l'expérience notamment sur différents axes (lotissements, voies secondaires, ...).

 

EXEMPLE :

Chaque lanterne de la rue doit avoir une puissance d'environ 250 W, ce qui est obtenu avec deux

lampes de 125 W dans chaque lanterne. 

À 23h, une des lampes s'éteint pour réduire la consommation tout en maintenant un éclairage adapté.

 

 

Ci-contre, une photo d'une lanterne ESTHÉLUX équipée de deux lampes et un article MAZDA-PROJÉLUX de 1980 sur la Rocade de Bordeaux (Cliquez pour agrandir).

 

 

 

  • L'ÉCLAIRAGE À RÉFRACTION

 

L'éclairage à réfraction n'a jamais été très répandu en France contrairement à d'autres pays.

 

Les lanternes à réfraction sont équipées de vasques spécifiques à multiples facettes qui vont permettre d'amplifier et élargir le flux

lumineux et par conséquent, éclairer une zone plus large.

 

Cela a bien aidé sur des installations de voies secondaires où les anciens points lumineux étaient très espacés.

Cela évite de reprendre la structure des réseaux et évite des travaux couteux.

 

En France, c'est la lanterne RÉFRACTOR de MAZDA-PROJÉLUX qui a principalement été utilisée pour cet usage.

Elle vient compléter la série SOLAIR qui compte de nombreux modèles.

 

Ce système permettait de limiter le nombre de lanternes.

 

 

Ci-contre, une photo d'une lanterne RÉFRACTOR et un article MAZDA-PROJÉLUX de 1976 sur les principes du système à réfraction avec la RÉFRACTOR (Cliquez pour agrandir).

 

 

 

  • L'ÉCLAIRAGE DES PASSAGES PIÉTONS

 

Les passages piétons sont des zones sensibles en milieu urbain.

 

Pour cela, des lanternes spécifiques ont été conçues avec des grilles paralumes orientables.

Évidemment, les lanternes sont rarement centrées au passage piétons puisque l'espace doit être libéré pour permettre un accès facile aux

usagers.

 

C'est pour cela que l'on utilise ces grilles qui  ont pour objectif de viser sur la zone le flux lumineux et de l'augmenter en réduisant la sortie de

lumière.

 

En principe, la lampe doit être de couleur différente que celles utilisées pour l'éclairage de la rue pour bien

distinguer la zone.

 

 

 

 

 

 Ci-contre, une photo d'une lanterne PRIORITEC et Extrait d'un catalogue ECLATEC datant de 1989 montrant la PRIORITEC et ses propriétés (Cliquez pour agrandir).

 

 

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Dernière mise à jour du site faite le 02.05.2025