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PASSION ET SAUVEGARDE DU PATRIMOINE
DE L'ÉCLAIRAGE PUBLIC
Découvrez l'évolution des lanternes d'éclairage public et les différents domaines d'application.
Découvrez également les différentes lampes et sources lumineuses du début de l'éclairage à aujourd'hui.
Il existe de très nombreuses lanternes en éclairage public et une nouvelle
fois on peut facilement retracer l'historique de ces dernières.
On peut découper l'éclairage public en différentes catégories :
L'éclairage public étant peu développé avant les années 70, il existait peu de
gammes de lanternes et la vente semblait principalement se faire sur de l'éclairage
faible puissance pour l'éclairage des parcs, jardins publics, places ou encore
cheminements piétons.
Il existait de nombreux fabricants locaux étant donné que les transports n'étaient
pas aussi importants qu'à ce jour (Exemples ci-dessous).
MAZDA-ECLAIRAGE au courant des années 70.
indépendant.
À partir de la fin des années 60, les villes s'agrandissent et de nouveaux axes
routiers sortent de terre.
L'occasion de concevoir de nouvelles lanternes aux formes diverses pouvant
s'adapter à chaque milieu.
On retrouvait principalement des lanternes en aluminium appelées plus
communément "les gamelles".
Viennent ensuite, les capots en fibres de verre pour assurer une solidité de ces
derniers mais l'inconvénient est que la mousse végétale trouve son confort sur ces
fibres et les lanternes s'encrassent rapidement.
Les images ci-contre montrent également deux types de réseaux d'éclairage :
À cette époque, l'éclairage public était une touche importante dans la beauté de
l'urbanisme et ce fût l'occasion de tester certaines choses comme des bouquets de
boules blanches où l'on pouvait en trouver parfois 5 ou plus sur un même support.
On pouvait parler de la folie des grandeurs. Il y avait également des lanternes très
volumineuses et certaines pouvaient accueillir deux lampes de fortes puissances.
Les années 80-90 ont été mouvementées, le matériels vieillissant commence à être
remplacé puis l'usage du plastique pour les capots arrive. Il est moins coûteux et
moins salissant sans fibres de verre.
C'est aussi l'occasion de mettre de la couleur sur nos lanternes afin des les
personnaliser aux couleurs des villes.
Certains modèles permettaient d'intégrer une lampe supplémentaire de basse
puissance pour rendre le dôme ou le capot lumineux.
(voir la flèche sur la photo ci-contre montrant la douille secondaire).
C'est notamment le cas des lanternes ROISSY de Philips qui ont aussi eu une
fonction de balisage pour les voies et parkings de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle.
Certaines lanternes comme la gamme ROISSY ont été commercialisées pendant plus de 40 ans.
Des améliorations et des options ont été ajoutées au fur et à mesure afin d'assurer la continuité de leur
commercialisation et de s'adapter à de nouvelles installations.
En éclairage, on retrouve certaines gammes de lanternes comprenant différentes tailles.
C'est le cas de la gamme PILOTE par exemple, qui comprend 3 principaux modèles :
À cela vient s'ajouter la lanterne PILOTINE, similaire à la PILOTE T1 mais destinée aux voies piétonnes,
lotissements. La vasque opaque permet de donner un éclairage "d'ambiance" sans être trop agressif.
Parmi ces trois modèles, la spécialité d'HOLOPHANE-EUROPHANE était de proposer deux types d'optique :
Pourquoi certaines lanternes présentent plusieurs nom de fabricants ?
Comme toute chose, les fabricants évoluent. Exemple :
La gamme de lanternes COMÈTE a été dessinée au début des années 80 dans les bureaux de la société PROJÉLUX qui a été fusionnée avec MAZDA au début des années 70.
Le nom PROJÉLUX jusqu'alors présent sur les catalogues, disparait quelques temps après la commercialisation de la gamme COMÈTE.
Durant les années 90, les fabricants PHILIPS et MAZDA commencent à travailler ensemble et sortent tout deux, des
lanternes similaires ce qui fût le cas des lanternes MALAGA / JUNIOR ou encore les MASSILIA / MODULA.
Certains détails permettent de les différencier, à vous d'avoir l'œil !
En revenant sur la COMÈTE, en 2012, la société MAZDA est définitivement engloutie par PHILIPS qui continue la
production de la gamme durant quelques années avant sa disparition.
Voici pourquoi certaines COMÈTE sont dotées d'une étiquette MAZDA et dans les cas plus rare PHILIPS.
Il y a certains cas spécifiques que l'on retrouve notamment en éclairage public.
L'éclairage bi-puissance est un système assez ancien qui consiste à l'usage de deux lampes pour une même lanterne.
Cela permet d'atteindre la puissance d'éclairage nécessaire et au delà d'une certaines heure où la fréquentation n'est plus aussi
importante, une des deux lampes se coupe, divisant alors par deux la puissance et réduire ainsi la consommation.
Parfois, il était nécessaire d'utiliser deux lanternes dans l'impossibilité d'intégrer deux lampes dans certains modèles.
Ce dispositif a été principalement utilisé sur de grands axes voir des rocades et périphériques.
La ville de Cholet en a fait l'expérience notamment sur différents axes (lotissements, voies secondaires, ...).
EXEMPLE :
Chaque lanterne de la rue doit avoir une puissance d'environ 250 W, ce qui est obtenu avec deux
lampes de 125 W dans chaque lanterne.
À 23h, une des lampes s'éteint pour réduire la consommation tout en maintenant un éclairage adapté.
Ci-contre, une photo d'une lanterne ESTHÉLUX équipée de deux lampes et un article MAZDA-PROJÉLUX de 1980 sur la Rocade de Bordeaux (Cliquez pour agrandir).
L'éclairage à réfraction n'a jamais été très répandu en France contrairement à d'autres pays.
Les lanternes à réfraction sont équipées de vasques spécifiques à multiples facettes qui vont permettre d'amplifier et élargir le flux
lumineux et par conséquent, éclairer une zone plus large.
Cela a bien aidé sur des installations de voies secondaires où les anciens points lumineux étaient très espacés.
Cela évite de reprendre la structure des réseaux et évite des travaux couteux.
En France, c'est la lanterne RÉFRACTOR de MAZDA-PROJÉLUX qui a principalement été utilisée pour cet usage.
Elle vient compléter la série SOLAIR qui compte de nombreux modèles.
Ce système permettait de limiter le nombre de lanternes.
Ci-contre, une photo d'une lanterne RÉFRACTOR et un article MAZDA-PROJÉLUX de 1976 sur les principes du système à réfraction avec la RÉFRACTOR (Cliquez pour agrandir).
Les passages piétons sont des zones sensibles en milieu urbain.
Pour cela, des lanternes spécifiques ont été conçues avec des grilles paralumes orientables.
Évidemment, les lanternes sont rarement centrées au passage piétons puisque l'espace doit être libéré pour permettre un accès facile aux
usagers.
C'est pour cela que l'on utilise ces grilles qui ont pour objectif de viser sur la zone le flux lumineux et de l'augmenter en réduisant la sortie de
lumière.
En principe, la lampe doit être de couleur différente que celles utilisées pour l'éclairage de la rue pour bien
distinguer la zone.
Ci-contre, une photo d'une lanterne PRIORITEC et Extrait d'un catalogue ECLATEC datant de 1989 montrant la PRIORITEC et ses propriétés (Cliquez pour agrandir).
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Dernière mise à jour du site faite le 09.05.2025