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PASSION ET SAUVEGARDE DU PATRIMOINE
DE L'ÉCLAIRAGE PUBLIC
Découvrez l'évolution des lanternes d'éclairage public et les différents domaines d'application.
Découvrez également les différentes lampes et sources lumineuses du début de l'éclairage à aujourd'hui.
Les premiers pas de l'éclairage public en France.
Lanternes suspendues avec des chandelles au dessus des rues et à chaque extrémités.
Allumage par des riverains désignés par les autorités, par quartiers.
Arrivée des premières lanternes au Gaz à Paris.
L'allumage et l'extinction était réalisé par des "allumeurs de réverbères" qui étaient
munis d'une combinaison spécifique.
Au bas des réverbères se trouve une porte abritant un robinet d'ouverture et de
fermeture du Gaz, évitant ainsi à l'allumeur d'éviter d'aller à la lanterne pour l'éteindre.
Remplacement progressive des chandelles par des lanternes à huile.
Apparition des premiers réverbères (poteaux).
En 1878 arrive l'éclairage électrique avec les lampes à Arc et quelques années plus tard, les lampes à incandescence. Une vrai révolution pour l'exposition universelle.
Cette lampe est clairement inscrite dans l'histoire de l'éclairage public.
Elle est également devenue omniprésente dans les habitations.
En 2007, les lanternes de la place de la Concorde à Paris
en étaient encore pourvues.
Les tubes fluorescents étaient répandus dans les années
50. Conso faible, facilité d'entretien, certains sont encore
en service.
Les tubes sont souvent utilisés pour les tunnels et passages souterrains.
Les lampes à vapeur de Mercure étaient omniprésentes en éclairage public.
On les nomme parfois Ballons fluorescents. Elle était vendue comme lampe
économique au début des années 70.
RENDU LUMINEUX : Blanc
Les lampes à vapeur de Sodium Basse Pression sont discrètes en
France. Elles sont généralement utilisées pour les tunnels, autoroutes et
les zones industrielles. Leur longue vie limite ainsi les interventions et leur
consommation et faible, mais la couleur n'est pas des plus confortable.
RENDU LUMINEUX : Orange foncé
Les lampes à Iodures sont commercialisées comme rétrofit des Sodium.
Elles offrent une lumière plus agréable. L'inconvéniant est que ces lampes
mettent du temps avant de refroidir et de pouvoir se remettre en marche
lors d'une courte coupure.
RENDU LUMINEUX : blanc chaud ou froid
Les lampes à vapeur de Sodium Haute Pression étaient
omniprésentes en éclairage public.
Elles peuvent être tubulaires ou en ballons fluorescents.
RENDU LUMINEUX : Jaune orangé
Les LED sont en pleine expansion depuis quelques années et remplace l'intégralité des sources
citées si dessus.
Elles offrent de nombreux avantages comme la faible consommation qui divise considérablement
les factures, ou la possibilité de programmer des abaissements de puissances.
Aujourd'hui, une lampe de 150 W SODIUM peut-être remplacée par une lanterne 73 W
= consommation / 2
Différentes solutions existent actuellement :
Il existe de très nombreuses lanternes en éclairage public et une nouvelle fois on peut facilement retracer l'historique de ces dernières.
On peut découper l'éclairage public en différentes catégories :
L'éclairage public étant peu développé avant les années 70, il existait peu de gammes de lanternes et la
vente semblait principalement se faire sur de l'éclairage faible puissance pour l'éclairage des parcs,
jardins publics, places ou encore cheminements piétons.
Il existait de nombreux fabricants locaux étant donné que les transports n'étaient pas aussi importants
qu'à ce jour (Exemples ci-dessous).
courant des années 70.
À partir de la fin des années 60, les villes s'agrandissent et de nouveaux axes routiers sortent de terre.
L'occasion de concevoir de nouvelles lanternes aux formes diversespouvant s'adapter à chaque milieu.
On retrouvait principalement des lanternes en aluminium appelées plus communément "les gamelles".
Viennent ensuite, les capots en fibres de verre pour assurer une solidité de ces derniers mais
l'inconvénient est que la mousse végétale trouve son confort sur ces fibres et les lanternes s'encrassent
rapidement.
À cette époque, l'éclairage public était une touche importante dans la beauté de l'urbanisme et ce fût
l'occasion de tester certaines choses comme des bouquets de boules blanches où l'on pouvait en trouver
parfois 5 ou plus sur un même support.
On pouvait parler de la folie des grandeurs. Il y avait également des lanternes très volumineuses et
certaines pouvaient accueillir deux lampes de fortes puissances.
Les années 80-90 ont été mouvementées, le matériels vieillissant commence à être remplacé puis l'usage du plastique pour les
capots arrive. Il est moins coûteux et moins salissant sans fibres de verre.
C'est aussi l'occasion de mettre de la couleur sur nos lanternes afin des les personnaliser aux couleurs des villes.
Certains modèles permettaient d'intégrer une lampe supplémentaire de basse puissance pour rendre le dôme ou le capot lumineux.
(voir la flèche sur la photo ci-contre montrant la douille secondaire).
C'est notamment le cas des lanternes ROISSY de Philips qui ont aussi eu une fonction de balisage pour les voies et parkings de
l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle.
Il y a certains cas spécifiques que l'on retrouve notamment en éclairage public.
L'éclairage bi-puissance est un système assez ancien qui consiste à l'usage de deux lampes pour une même lanterne.
Cela permet d'atteindre la puissance d'éclairage nécessaire et au delà d'une certaines heure où la fréquentation n'est plus aussi
importante, une des deux lampes se coupe, divisant alors par deux la puissance et réduire ainsi la consommation.
Parfois, il était nécessaire d'utiliser deux lanternes dans l'impossibilité d'intégrer deux lampes dans certains modèles.
Ce dispositif a été principalement utilisé sur de grands axes voir des rocades et périphériques.
La ville de Cholet en a fait l'expérience notamment sur différents axes (lotissements, voies secondaires, ...).
EXEMPLE :
Chaque lanterne de la rue doit avoir une puissance d'environ 250 W, ce qui est obtenu avec deux
lampes de 125 W dans chaque lanterne.
À 23h, une des lampes s'éteint pour réduire la consommation tout en maintenant un éclairage adapté.
Ci-contre, une photo d'une lanterne ESTHÉLUX équipée de deux lampes et un article MAZDA-PROJÉLUX de 1980 sur la Rocade de Bordeaux (Cliquez pour agrandir).
L'éclairage à réfraction n'a jamais été très répandu en France contrairement à d'autres pays.
Les lanternes à réfraction sont équipées de vasques spécifiques à multiples facettes qui vont permettre d'amplifier et élargir le flux
lumineux et par conséquent, éclairer une zone plus large.
Cela a bien aidé sur des installations de voies secondaires où les anciens points lumineux étaient très espacés.
Cela évite de reprendre la structure des réseaux et évite des travaux couteux.
En France, c'est la lanterne RÉFRACTOR de MAZDA-PROJÉLUX qui a principalement été utilisée pour cet usage.
Elle vient compléter la série SOLAIR qui compte de nombreux modèles.
Ce système permettait de limiter le nombre de lanternes.
Ci-contre, une photo d'une lanterne RÉFRACTOR et un article MAZDA-PROJÉLUX de 1976 sur les principes du système à réfraction avec la RÉFRACTOR (Cliquez pour agrandir).
Les passages piétons sont des zones sensibles en milieu urbain.
Pour cela, des lanternes spécifiques ont été conçues avec des grilles paralumes orientables.
Évidemment, les lanternes sont rarement centrées au passage piétons puisque l'espace doit être libéré pour permettre un accès facile aux
usagers.
C'est pour cela que l'on utilise ces grilles qui ont pour objectif de viser sur la zone le flux lumineux et de l'augmenter en réduisant la sortie de
lumière.
En principe, la lampe doit être de couleur différente que celles utilisées pour l'éclairage de la rue pour bien
distinguer la zone.
Ci-contre, une photo d'une lanterne PRIORITEC et Extrait d'un catalogue ECLATEC datant de 1989 montrant la PRIORITEC et ses propriétés (Cliquez pour agrandir).
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Dernière mise à jour du site faite le 02.05.2025